L’Aéroport. Hors du temps, hors de l’espace, hors des frontières. Lieu créé de toutes parts par l’homme moderne, dans un monde libéralisé.
Plus vite, plus loin, plus haut, plus, plus, plus. Malgré lui, il est un lieu de poésie, parce qu’entreprendre un voyage est une aventure en soi, parce qu’il y a un avant et un après, parce qu’il y a d’où je viens et où je vais, parce que l’on y est gai comme un pinson ou triste à mourir, parce que l’on ne sait plus quelle heure il est ni où l’on est parfois, parce que l’on y attend quelqu’ un ou que l’on y trouve personne, parce que voler est un rêve.
Catalyseur d’émotions, l’aéroport accueille ces Hommes entre terre et ciel qui, dans ce temple du progrès technologique et de la mondialisation, retrouvent malgré eux, un instant, leur essence d’être sensible. Aux côtés de l’Etranger, « Orly-Fragments Aéroportuaires » embarque ses passagers avec humour et tendresse dans une traversée de cet univers énigmatique, de la valise à l’envol. N’en déplaise à Jacques Brel, et si Orly, c’était pas triste le dimanche ?