3e édition du Festival Danse en Seine
ACCÈS À LA FABRIQUE DE LA DANSE
Nous sommes ravi.e.s de te convier au 3e festival de Danse en Seine qui aura lieu le samedi 28 septembre dès 8h à La Fabrique de la Danse de Pantin (100 avenue du Général Leclerc) où t'attendent des ateliers inédits et des échanges passionnants avec les adhérent.es (jusqu'au bout de la nuit si le coeur t'en dit).
Et ne manque pas l'Assemblée Générale de l'association à 9h. C'est l'occasion d'en savoir plus sur la compagnie, sur les projets à venir et les orientations données.
Le programme de la journée
- 8h-9h yoga : Viens saluer le soleil et te mettre en jambe pour la journée. Amène ton/tes tapis si tu en as, à la dure c'est accepté aussi mais prends peut être un pull moelleux pour tes articulations.
- 9h-11h15 Assemblée Générale
- 11h30-12h Danse contée : Offrez vous une balade littéraire dans laquelle les mots et les corps se rencontrent. L'atelier démarrera par un temps de rencontre avec soi et avec l'autre avec un échauffement doux et un peu de contact Puis au son de ma voix , voyagez là où votre corps et votre esprit vous guide . Le texte proposé est Les lieux qu'habitent mes rêvent de Felwinne Sarr, écrivain sénégalais.
- 12h-13h30 Dance Block #2 : Allez, on a kiffé, alors on le refait cette année ! Un atelier chorégraphique spécial manif. Pour composer, parader, revendiquer, danser la rage de vivre (ou vivre la rage de danse hein.). Si le temps le permet, nous ferons un petit tour en extérieur, une occasion pour s'apprêter?
- 14h15-14h30 Cartes postales dansées
- 14h30-15h30 Décorps de papier : On déambule bulles dans une (petite) forêt de papier. Qu'a-t-elle à nous dire? Qu'avons nous à écrire ? Avec nos corps, avec nos coeurs et le mouvement ...?
- 15h30-16h30 De la musique avant toute chose : Une improvisation guidée où règne la musicalité ! En décalage, à l'unisson, chaque groupe suivra sa partition
- 16h30-16h45 Surprise du CA
- 17h30-18h Tombola : Récupère ton ticket tout au long de la journée pour le tirage à 17h30, et si tu pars offre le à la personne de ton choix. Lots merveilleux à gagner !
- 18h-19h Femmes Seules woah oh oh ! : Un atelier pour se mettre dans la peau d’une légende grâce à une chorégraphie qui se nourrit des grands classiques de la danse populaire américaine !
- 19h-19h45 Lipsync ! : C'est ton moment, ton crève scène. Révèles ta star intérieur le temps d'une chanson, comme les plus grandes de ce monde, grâce à une impro diva ! Sors tes habits de lumière pour l’occasion ( perruques et boa conseillés)
- 20h15 La Ville en feu : Le collectif de chanteurs danseurs comédiens La ville en feu nous emmène dans une réinterprétation cosmique et nocturne des Planètes, poème symphonique de Gustav Holst. Cette envolée illustre chaque planète du système solaire, et appelle au cosmos et à la transe qui sommeillent en chacun de nous.
- 21h Soirée
Voici également quelques consignes que tu peux noter :
- Apporte un petit quelque chose à manger que l'on pourra tous.tes partager
- Pour l'un des ateliers, il te faut respecter cette consigne : C'est ton moment, ton crève scène. Tu seras la star le temps d'une chanson, comme les plus grandes de ce monde ! Alors prends tes fringues en conséquences !
Infos pratiques
Festival Danse en Seine
Samedi 28 septembre
Dès 8h (Assemblée Générale à partir de 9h)
100 Avenue du Général Leclerc, Pantin
Gratuit, sans réservation
Lucie, notre bénévole de juillet
Quel est ton rôle dans l’association ?
Je suis secrétaire générale adjointe, je danse et je transmets tout ce que j'ai reçu depuis 12 ans dans l'association.
Que fais-tu dans la vraie vie ?
J'accompagne des chorégraphes dans la production et la diffusion de leur spectacle.
Depuis quand es-tu dans l’association et qu’y as-tu découvert ?
Je suis arrivée à Danse en Seine il y a 12 ans... Ça nous rajeunit pas... J'y ai découvert la danse contemporaine dans sa diversité, le yoga, la transmission et la passion collective. J'ai également pu donner des ateliers en prison. En dehors des créations ça reste un de mes meilleurs souvenirs d'association.
3 mots pour résumer l’asso
Générosité, humanité et joie.
Marie, notre bénévole du mois de juin
Quel est ton rôle dans l’association ?
J’ai rejoint cette année le pôle « vie asso » qui a pour but de créer une cohésion au sein de l’association en amenant les membres à se rencontrer et à échanger autour de leurs projets. En ce moment nous accompagnons celui de Sophie Romanet qui sera une pièce filmée dans l’espace public. Une autre partie de l’équipe se concentre sur l’organisation du festival danse en seine qui aura lieu en septembre. Parfois il s’agit aussi simplement proposer des moments de convivialité autour d’un verre pour pouvoir échanger tou.te.s ensemble !
M’impliquer un peu plus dans l’association m’a permis d’entrevoir toutes ses ramifications, de me rendre compte de tout ce que les bénévoles mettent en place tout au long de l’année pour la faire vivre. C’est très enrichissant !
Que fais-tu dans la vraie vie ?
Je travaille dans une maison d’édition jeunesse. À priori c’est assez éloigné de la danse, mais finalement c’est également une structure qui accompagne les artistes à concrétiser leurs projets, qui les guides dans leur processus créatif tout en mettant à leur disposition les outils dont ils ont besoin. C’est donc assez similaire à ce qu’essaie de faire danse en seine avec les danseurs et chorégraphes amateurs que nous sommes !
De plus, le livre est un médium qui permet d’aborder tous types de sujet, et la danse en fait partie. Cette année nous avons publié le livre d’une autrice, Marie Poirier, qui est aussi danseuse et qui a créé un livre à danser (Aujourd’hui on danse et demain on recommence). Chaque illustration est un élément de sa phrase chorégraphique que l’enfant est invité à reproduire à sa manière. C’est un livre qui peut être un outils très intéressant pour initier les jeunes à l’expression corporelle. Cette autrice est d’ailleurs régulièrement invitée à intervenir dans les écoles.
Depuis quand es-tu dans l’association et qu’y as-tu découvert.
J’ai rejoins danse en seine il y a maintenant 3 ans. J’avais fait 10 années de danse quand j’étais enfant mais j’avais arrêté à cause de l’ambiance des cours qui n’était pas faite pour moi. Je voulais reprendre depuis un moment mais j’avais peur de retrouver cet environnement dans lequel je ne me sentais pas à l’aise.
J’ai découvert l’association via une amie d’amie et dès le premier atelier j’ai senti toute la bienveillance qui se dégageait du groupe. Chacun arrive avec son propre parcours. Certains ont plusieurs années de pratique derrière eux, d’autres découvre tout juste la danse et tout le monde expérimente ensemble, heureuses et heureux de découvrir les univers chorégraphiques des différents intervenants.
Ces 3 années m’ont permis d’aller piocher dans différents langages pour étayer le mien et sortir des schémas chorégraphiques dans lesquels j’avais tendance à rester bloquée.
3 mots pour résumer l’asso
Partage, bienveillance, créativité
Mathieu, notre bénévole du mois de mai
Quel est ton rôle dans l’association ?
Avec d'autres camarades, on accompagne Louise pour l'animation de la vie associative. Louise fait un peu un travail de l'ombre pour l'organisation de différents évènements portés par Danse en Seine. On l'aide sur différentes tâches (logistique, idées, billetterie etc.) et on lui remonte différents points à faire valider par le CA. Tout ça se fait en parallèle / complémentarité avec les Seines Ouvertes et le Pôle Communication.
Que fais-tu dans la « vraie » vie ?
Dans la vraie vie, je travaille dans un bureau d'étude en environnement. J'ai fait des études d'urbanisme et d'aménagement du territoire. On essaie d'aménager ou de rénover des quartiers en prenant en compte les problématiques environnementales.
Depuis quand es-tu dans l’association et qu’y as-tu découvert ?
Je voulais découvrir une pratique artistique. J'ai d'abord essayé la peinture, mais c'était trop pointilleux. Je voulais bouger ! Après avoir assisté au spectacle L'éloge de la cigale il y a quelques années, j'ai repensé à Danse en Seine et je me suis dit "pourquoi pas essayer" ?
C'est ma 2e année au sein de Danse en Seine et j'y ai déjà découvert plus de choses que ce que je pouvais imaginer. J'aime beaucoup le rythme et les découvertes des ateliers du mercredi et j'ai eu la chance de participer à des spectacles via les Seines Ouvertes (merci Eva !) et le gros projet M51. Sachant que je n'étais jamais monté sur scène, tout ça est assez incroyable pour moi.
J'apprécie surtout que chacun(e) est le bienvenu(e), quelque soit son niveau et expérience.
Peux-tu résumer l’association en 3 mots ?
Il en faudrait bien plus : Evasion, Décontraction Générosité
Notre bénévole du mois, Agnès
Quel est ton rôle dans l’association ?
Que fais-tu dans la « vraie » vie ?
Depuis quand es-tu dans l’association et qu’y as-tu découvert ?
Peux-tu résumer l’association en 3 mots ?
Saisir le poids, la physicalité, et le lâcher prise de Jade Lada
Quel est ton univers chorégraphique ?
Je définis mon univers chorégraphique comme hybride, influencé par différents courants de danse allant de la danse contemporaine au moderne et au hip hop.
La danse est contrastée, à la fois source d’explosivité et de sérénité. Une danse instinctive laissant place aux sensations internes des danseurs. Les corps sont en constante mutation et amenés à explorer leurs capacités autant que leurs limites. J’aime ce mélange entre physicalité et sensibilité. L’univers sonore a également une place très importante au sein de mon travail.
Mes créations sont pensées comme des tableaux mouvants, organiques dans lesquels les danseurs prennent part et conçoivent un monde poétique et visuel. Les images, le dessin que les corps forment dans l’espace sont au cœur de ma recherche.
Dès le départ, j’imagine l’univers de la création dans son ensemble entre la chorégraphie, la musique, la lumière, l’espace et les costumes.
Le travail débute à partir de l’improvisation guidée afin que les danseurs soient tout de suite à l’écoute de leurs sensations, du groupe, et dans les textures, qualités de corps demandées. Puis j’écris des ensembles chorégraphiques qui définissent ma gestuelle et seront ensuite déconstruits pour former une pâte homogène. Je suis animée par la création et peut créer à partir d’un propos qui me touche autant qu’à partir d’un espace comme point de départ.
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?
Aujourd’hui, je suis en cours d’écriture de ma nouvelle pièce pour 3 danseuses « POTOMITAN » prévue pour 2025. Cette création est un hommage à toutes les femmes mais aussi à mes origines et plus particulièrement à ma grand-mère Denise Lada guadeloupéenne et indienne. Je questionne la notion de "Femme pillier", "wonder woman". Comment l'héritage culturel et génétique que l'on nous transmet influence nos comportements en tant que femmes.
La femme Potomitan ou femme totem est une expression antillaise qui désigne le poteau central dans le temple vaudou. Il se rapporte à la personne au centre du foyer. Lié à l'expression plus répandue dans notre société "Charge mentale".
Actuellement, les femmes subissent encore de nombreuses pressions liées à la société, le travail, la famille et ont l'image de femme héroïne...
Dans cette pièce je souhaite expérimenter le dépassement des limites corporelles et émotionnelles chez les danseuses. A quel point un corps peut-il tenir debout, porter son poids et celui des autres avant de s'effondrer. Comment se défaire de ces rôles imposés à la femme, les transformer et s'en affranchir de manière positive. Une gestuelle dans laquelle mouvements répétitifs, poids, chutes et lâcher prise sont prépondérants.
Quel atelier as-tu prévu avec les danseurs de Danse en Seine ?
Pendant une journée, vous serez guidées grâce à des images, mots pour entrer pleinement dans l’improvisation et l’univers de la création.
Nous travaillerons sur les notions de poids, physicalité, et lâcher prise. Vous serez également invitées à partager vos vécus et ressentis sur l’une des thématiques de Potomitan. D’abord avec la parole puis à travers les corps. Entre connexion à soi, aux autres, intensité et sensibilité, chaque exercice mènera à débuter un processus créatif et composé l’écriture chorégraphique.
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?
Rejoindre l'incubateur de chorégraphe me permet de poursuivre et renforcer mes connaissances en tant que directrice artistique. L’accompagnement de l’équipe et le regard artistique m’ont vraiment intéressé, tant sur le plan administratif que créatif. J’aime le fait que nous allons avoir une vision sur le projet dans son ensemble. Du point de départ à des éléments plus concrets comme la production, diffusion, management mais aussi l’initiation à la lumière, la dramaturgie et le développement de notre écriture chorégraphique.
Pour finir, faire partie d’un groupe de chorégraphe émergent fait sens pour moi. Nous rencontrons tous les mêmes problématiques et je pense qu’il est très intéressant de pouvoir partager nos expériences, l’entraide, entremêler nos visions artistiques. Continuer à développer son réseau entre artistes mais également avec des professionnels est essentiel dans nos métier et Incubateur de chorégraphe est un endroit bienveillant dans lequel nous allons pouvoir grandir et évoluer pleinement.
Retrouvez le teaser de sa pièce UNSUI trio 2023 en cours de diffusion juste ici
L'inconscient & le corps pour Laure George
Quel est ton univers chorégraphique ?
J’aime les contrastes et travailler la chorégraphie comme un mécanisme horloger : précis et complexe à la fois.
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?
Je travaille en ce moment sur une création qui s’appelle Matière Grise. Cette création est portée par mon envie de révéler comment notre cerveau, notre inconscient fait surgir une matière de corps. Comment notre instinct ou peut-être notre matière grise, nous propulse dans un univers personnel. Je veux creuser dans ces instincts enfouis et en faire surgir l’essentiel : des corps bruts, épurés, poussés et propulsés par une force extérieure, et des lignes franches qui seraient le reflet direct de nos âmes.
Je vais chercher aussi quelles sont les limites de nos corps et jusqu’où nous pouvons pousser la connexion entre le cerveau et le corps ?
Celui-ci peut-il retranscrire l’émergence électrique complexe de la matière grise ?
Peut-il mettre à jour ce bouillonnement cérébral ?
Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?
J’ai prévu de faire un atelier autour de ma création Matière Grise... Nous allons secouer nos neurones !!! Ahah
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?
Pour me repousser dans mes retranchements et comprendre tout l’écosystème de la danse contemporaine. Partagez aussi avec cette belle communauté, aussi bien celle de la Fabrique que celle de Danse en Seine.
Claire, notre bénévole du mois de mars
Quel est ton rôle dans l’association ?
Que fais-tu dans la « vraie » vie ?
Depuis quand es-tu dans l’association et qu’y as-tu découvert ?
Peux-tu résumer l’association en 3 mots ?
Romain Di Fazio nous emmène dans son langage
Quel est ton univers chorégraphique ?
L’univers chorégraphique que je souhaite développer au sein de l’incubateur de chorégraphe s’articule autour du langage : celui de l’esprit et celui du corps. Je souhaiterais mettre en relation simultané ces deux médiums afin de révéler leur correspondances, coïncidences ou contradictions. Il convient d’entrer en dialogue intérieur afin de révéler une écriture chorégraphique « corps et texte»
Peux-tu nous dire quelques mots sur ta création / projet en cours ?
Ma future création dont le titre est encore en réflexion : « Nouvelle peau/Peau d’âmes/Rebirths » constitue l’élaboration d’un dialogue, un voyage multi-dimensionnel au cœur d’un imaginaire à partager. En effet, Michael Garcia et moi-même nous sommes lancés dans l’écriture d’un dialogue à caractère onirique. Le mouvement permettra de créer des espaces virtuels voire de nous téléporter de dimensions en dimensions à la recherche de la meilleure version de nous-même. À travers une réalité fragmentée, il s’agira d’aller dans « le bon cheminement », de créer un espace ouvert à l’étonnement et à l’attention du spectateur.
Quel atelier as-tu prévu avec les danseur.se.s de Danse en Seine ?
Lors des ateliers Danse en Seine, je souhaitais proposer une autre facette de ma recherche chorégraphique autour de l’œuvre du Sacre du Printemps de Igor Stravinsky. En effet, la musique possède une place centrale dans mon univers et je souhaitais transmettre et développer cette étape de travail qui représente l’élaboration d’un langage chorégraphique entre classique et contemporain. Aussi, je pense qu’être en état de créativité permet d’ouvrir les portes de son propre imaginaire. La musique nous donne un cadre qui nous permets de nous déployer. Je souhaite guider les jeunes amateurs ou préprofessionnelles, par le biais de la musique dans différents univers, afin qu’ils puissent exprimer leur créativité.
Je souhaite proposer aux participants des ateliers Danse en seine un espace qui les invite à expérimenter par le corps et la voix un dialogue intérieur en composant avec leur état dans l’instant présent. Je pense que le corps et l’esprit sont deux forces qui cohabitent et ne sont pas toujours en harmonie. C’est ce qui fait la richesse et la beauté d’un individu : l’imperfection. Je souhaiterais mettre en lumière ces coïncidences et contradictions à travers différentes situations.
Pourquoi avoir rejoint l’incubateur de chorégraphie ?
J’ai rejoint la formation de l’incubateur de chorégraphe afin de bénéficier d’un accompagnement bienveillant m’encourageant à prendre toutes les libertés nécessaires à l’élaboration d’un univers chorégraphique singulier. En outre, l’expérience de l’incubateur est aussi celle d’un groupe
d’individus qui se dévoilent : j’envisage ces espaces d’échanges au cœur du processus.
Enfin, je ressens le besoin de mieux appréhender les aspects administratifs liés à la structuration et au développement de ma propre compagnie.