Interview avec Tess Blanchard
Tess Blanchard est la prochaine intervenante du cycle d'ateliers au Carreau du Temple le mercredi soir. Nous l'avons interviewé pour en savoir plus sur elle et ses pistes de travail. Vous voulez vous inscrire ? Contactez Jessica, jessica[at]danseenseine.org !
1. Quel thème souhaites-tu aborder de ton cycle d’ateliers ? 
Je ne sais pas si on peut réellement parler de thème. J'ai depuis plusieurs mois une idée précise que je voudrais explorer avec Danse en Seine. Une courte pièce.
Ce projet n'est pas directement lié à la première pièce que je suis en train de créer, mais ça sera une première expérience pour moi en tant que chorégraphe: un essai sur plusieurs danseurs.
Que dis-je ? "Plusieurs ?" Près de 40 amateurs se sont inscrits à ces ateliers. Le nombre à lui seul est un thème à part entière. Que faire avec autant de danseurs à ma disposition?
Je n'en dévoile pas plus, il faudra venir à la restitution !
2. Comment vas-tu aborder le travail autour de ce thème avec les danseurs amateurs de l’association ?
Tout est déjà prêt, dans ma tête et par écrit. Le plus intéressant sera la transmission de ce que j'ai déjà créé, et la manière dont je parviendrai à transposer les images que j'ai en tête.
Je n'ai encore jamais vu cette pièce en pratique. Les mouvements sont déjà là, mais la mise en scène sera la clé de voûte. J'ai l'intuition de ce que peut être le résultat, et j'ai hâte de vivre les surprises, les rencontres, les hasards avec lesquels il faudra jongler. Voilà ce qui me passionne. S'adapter lorsque l'idée initiale ne fonctionne pas. Voir autre chose que ce que l'on imaginait, et être cueilli par la surprise.
Concrètement, je vais apprendre aux danseurs ce que je sais déjà. Ce que je ne sais pas, ils vont me l'apprendre.
3. Après ces 5 ateliers (dont 1 qui constituera une restitution) poursuivras-tu le travail de création autour de cette thématique ?
Il est évident que cette expérience sera pour moi un excellent entraînement: un début de création pour plusieurs danseurs. Mais il s'agit à mes yeux d'une véritable pièce. Je souhaiterais donc la continuer, et l'achever un jour avec l'association Danse en Seine.
4. Quelles en sont les prochaines étapes ?
Les prochaines étapes pour La Compagnie Tess Blanchard vont commencer avec notre première résidence qui commence cet hiver et finira par le tournage d'un teaser. Cette résidence sera aussi le début de la collaboration avec le deuxième interprète de la création. Notre objectif est ensuite de viser d'autres résidences pour continuer avec une première dans un théâtre parisien. Nous avons la chance d'être bien entourés, et de pouvoir ajouter La Fabrique de la Danse à nos contacts précieux. Croisons les doigts. On compte bien sûr sur vous pour être présents au rendez-vous !
Nathan, bénévole du mois
Quel est ton rôle dans l’association ?
En tant que chargé de production pour la compagnie, je suis d’abord garant du bon déroulement logistique des projets.Je suis ensuite en charge de l’organisation du programme Scènes Ouvertes. Il s’agit d’un programme d’accompagnement des porteurs de projets artistiques amateurs. Tous les derniers lundis de chaque mois, nous proposons aux danseurs amateurs cherchant à s’impliquer dans des projets et aux porteurs de projets qui recherchent des danseurs de se regrouper afin de réfléchir tous ensemble. Lorsqu’une création est arrivée (ou presque) à maturité, nous proposons de la présenter lors d’une restitution publique aux Amandiers.
Très attaché aux passerelles (cf. la photo), je vais faire mon possible pour que celles du cycle #5 des S.O. soient aussi fertiles que celles des 4 derniers cycles…
Que fais-tu dans la vraie vie ?
Ce qui me botte dans la (vraie) vie c’est l’économie régionale, le transport de marchandises et l’analyse de politiques publiques ! Plus précisément, je viens de rentrer en troisième année de doctorat d’économie. Je jongle donc entre ma recherche et mes enseignements.
Depuis quand es-tu dans l’asso ?
En tant que participant aux ateliers artistiques, je viens de signer pour la troisième année. En tant que bénévole, mon engagement est très récent (cet été).
Comment résumes-tu l’association en 3 mots ?
Proximité – Engagement – Audace (au sens + !)
PS : une blague se cache dans cette interview !
Les « Scènes Ouvertes », c’est réparti avec l’ouverture du cycle #5
Le programme « Scènes Ouvertes » est de retour pour vous proposer, cette année encore, un espace privilégié de création et d’expression artistique. Dans le prolongement des précédents cycles, ce programme conserve sa vocation d’accompagnement des porteurs de projets artistiques amateurs, mais également de lieu de rencontre entre des danseurs amateurs souhaitant s’impliquer dans des projets et des porteurs de projets à la recherche de danseurs.
Un rendez-vous mensuel est organisé entre tous les participants afin de leur permettre d’échanger de manière bienveillante et constructive sur l’avancement de leur projet. Petit à petit la création prend forme et lorsqu’elle est prête, elle est intégrée à une restitution publique et gratuite organisée au sein de l’Ecole des Amandiers, lieu de résidence de la compagnie.
Ainsi, après avoir accompagné les débuts d’Or des Talus, ou encore de Work in Progress ou de Bois de Rosas, un nouveau cycle est désormais ouvert à tous les adhérents de l’Association Danse en Seine. Le principe est simple, s’inscrire en écrivant auprès de Nathan (nathan.bounie[at]gmail.com avec en objet « Scènes Ouvertes #5 », et s’engager à participer aux trois ateliers du cycle et à la générale du 14 décembre 2015.
A l’issue de ce cycle, une scène ouverte est prévue le 17 décembre 2015. Les différentes créations y seront présentées auprès d’un public de connaisseurs, de résidents du quartier et de proches.
Ateliers de préparation :
- Lundi 28 septembre à 19h (75020)
- Lundi 26 octobre à 19h (75020)
- Lundi 30 novembre à 19h (75020)
Prochaine scène ouverte :
- Générale le lundi 14 décembre à 19h (75020)
- Jeudi 17 décembre à 19h (75020)
Quel que soit le niveau de maturité de votre projet, venez exprimer votre créativité !
Danse en Seine participe à l'opération microDON les 9 & 10 octobre 2015 !
Pour la 3ème année consécutive, Danse en Seine participe à l’opération microDON à Paris les vendredi 9 et samedi 10 octobre, afin de lever des fonds pour notre projet artistique et solidaire Dansons les Amandiers.
Le principe est simple : des enseignes de supermarché accueillent des associations à qui microDON a remis des « tickets don ». Les associations distribuent ces tickets dons aux clients du supermarché en espérant que ces derniers le passeront en caisse et feront un don à leur association.
Après 2 années dans le XXè arrondissement, Danse en Seine investit le IIIè arrondissement et aura la chance d’être accueillie par le Franprix Rambuteau.
Notre objectif ?
Récolter un maximum de fonds pour financer le matériel de tournage et les costumes pour le projet Dansons les Amandiers.
Comment nous aider ?
- En passant faire vos courses au Franprix de la rue Rambuteau les vendredi 9 et samedi 10 octobre
- En étant bénévole : si vous avez un créneau de minimum 1h ces jours-là, le coup de main est le bienvenu (contact : camille [at] danseenseine.org
Je profite de cet article pour remercier toute l’équipe de microDON qui nous soutient depuis maintenant trois ans !
A très bientôt,
Camille pour Danse en Seine
Or des Talus : quand la danseuse principale transmet son rôle...
Depuis janvier 2014, Marie s'est principalement consacrée à la création d'Or des Talus dans laquelle elle avait le rôle principal, celui de Julien. Mais, appelée par des projets artistiques au Chili entre septembre et décembre, Marie ne pourra pas assurer les prochaines dates de la tournée de la compagnie, le 26 septembre à Toulouse et les 17&18 octobre à Avignon... Elle profite de ses dernières semaines en France pour transmettre son rôle à celle qui l'avait crée pour elle, Orianne. Marie nous raconte cette nouvelle expérience.
Comment as-tu abordé la transmission de ton rôle Julien ?
Avec beaucoup de confiance en Orianne. Ce rôle, nous l'avons créé ensemble, il s'agissait seulement de lui donner les petites clefs que j'avais accumulées sur deux ans en tant qu' interprète. Ce qui était important pour moi c'était de donner les moteurs internes du mouvement, qu'elle puisse ressentir les différentes qualités.
J'ai donc eu un premier temps avec Orianne seule à seule pour lui transmettre ce qui lui manquait de la mémoire, pour décortiquer certains passages et pour lui donner des retours extérieurs sur ce qu'elle donnait à voir. Souvent, je dansais avec elle pour pouvoir revivre et lui raconter les sensations qui me traversent et me guident. J'ai essayé de donner des repères variés : tactile, visuel, émotionnel, intellectuel. J'ai vécu cette transmission comme un accompagnement. Très vite Orianne a été autonome et je me suis placée en simple regard extérieur.
Que cela t'apporte-t-il après l'avoir tant de fois dansé?
Je réalise l'effet côté spectateur !
Transmettre son rôle demande de mettre des mots sur ce que nous faisons, de préciser, pouvoir expliquer chaque mouvement.
Quand il y a des mouvements parasites personnels cela nous permet de les identifier et de les dissocier de la partition, lorsqu'il y a des moments improvisés : le fait d'expliquer nos systèmes nous permet d'en prendre conscience alors que nous dansions peut être "sans réfléchir".
C'est enrichissant également de voir l'adaptation d'un autre corps à une chorégraphie que nous avons déjà dans le corps... Quel mot résonne pour l'autre? Quelle observation sur son organisation corporelle va lui permettre d'effectuer le mouvement ? Mais surtout; voir les nuances qu'apporte le changement de danseur. Orianne est en train de créer son Julien. Les ėtats sont transposés à travers son corps ce qui donne un nouveau relief au personnage !
Et côté spectateur, que traverses tu ?
J'adore pouvoir observer les scènes auxquelles je participais ou bien que je voyais des coulisses côté spectateur.
Voir un rôle que nous avons dansé permet d'avoir un miroir émotionnel sur ce que nous donnons à voir en ressentant "telle chose" pendant que nous dansons. Je peux me demander ce que ces corps me renvoient tout en sachant comment ils sont nourris et ce que les chorégraphes veulent obtenir...
Informations pratiques :
Samedi 26/09/2015 à 20h30 – Tarif unique : 12€ – Auditorium Saint-Pierre des Cuisines, 12 place Saint-Pierre, 31000 Toulouse
Réservations ici
De l'Abnégation à la Cavale
Lucie fait le grand écart pour cette nouvelle version d'Or des Talus : elle incarne maintenant un homme dans La Cavale. Une toute nouvelle expérience.
1. Quel rôle reprends-tu dans cette nouvelle version d'Or des Talus ?
Je reprends le rôle de Caroline, en tant que "Homme" dans Or des Talus.
2. Peux tu nous parler un peu de ce personnage ?
Ce personnage fait partie du quatuor rythmé et violent, appelé La Cavale, qui illustre un passage impétueux de la vie de Julien. C'est un peu comme le petit diablotin sur l'épaule qui pousse à la faute, on l'a tous en nous mais il ne tient qu'à nous de l'écouter, en tout cas c'est comme cela que je m'y projette.
3. Comment se passent les répétitions ?
J'ai commencé l'apprentissage du tableau avec une première passation rapide des intentions par Caroline, puis j'ai passé plusieurs heures à faire mon apprentissage sur vidéo. Le temps jouant contre nous, il fallait que j'intègre la structure pour pouvoir travailler les intentions, l'émotion et l'écoute du groupe ensuite, une fois toutes en salles. C'est un peu marathon, mais ce tableau me tentait tellement que je suis ravie de pouvoir relever le défi et que les chorégraphes m'aient fait confiance.
4. Quel est le plus difficile ?
Pour moi la difficulté se situe dans la brièveté de certains mouvements. J'ai naturellement tendance à aller dans l'amplitude, et l'arrondi, je suis contente de pouvoir travailler autre chose. Les filles sont très pédagogues et m'aident beaucoup à trouver les déclencheurs qui me permettent de bien comprendre les mouvements, c'est un plaisir d'évoluer ainsi.
5. Tu ne regrettes pas trop Abnégation ?
Haha, question piège... j'adore Abnégation, la complicité qui s'est créé avec les filles, cet état "opium" et lancinant dans lequel nous plonge la musique et la chorégraphie. Je suis triste de ne pas le redanser pour les deux prochaines dates. Toutefois, ça va être également un plaisir de pouvoir l'admirer en tant que spectateur, c'est une autre expérience que je vais savourer :)
Informations pratiques :
Samedi 26/09/2015 à 20h30 – Tarif unique : 12€ – Auditorium Saint-Pierre des Cuisines, 12 place Saint-Pierre, 31000 Toulouse
Réservations ici
5 questions à K, premier intervenant des Ateliers Artistiques du mercredi soir au Carreau du Temple
Les Ateliers Artistiques du mercredi soir au Carreau du Temple, reprennent le 16 septembre. Cette année une nouveauté avec 7 cycles de 5 ateliers animés par différents chorégraphes. Le premier cycle d'Ateliers est proposé par K Goldstein. Nous avons donc voulu en savoir plus sur le programme qu'il nous préparait...
Danse en Seine 5.0 : réunion de lancement
Danse en Seine s'apprête à fêter ces 5 ans... Et nous vous organisons plein de petites surprises pour l'occasion !
Pour les danseurs, RDV mercredi 9 septembre de 20h30 à 22H au Carreau du Temple pour en savoir plus !
Des questions, envoyez un mail à laure[a]danseenseine.org.
Or des Talus en tournée à Toulouse
Après plusieurs dates à Paris début 2015, Or des Talus part à la rencontrer du public toulousain. Le spectacle, adaptation chorégraphique du roman de Jean-Louis Carrasco Penafiel, sera donné à l'auditorium Saint Pierre des Cuisines le samedi 26 septembre à 20h30. En première partie, des textes de Jean-Louis Carrasco Penafiel seront lus par l'auteur accompagné à la guitare par Matthew Tobin.
Réservez vos places à l'avance : http://www2.danseenseine.org/
https://vimeo.com/128765275
Détails pratiques :
Samedi 26/09/2015 à 20h30 - Tarif unique : 12€ - Auditorium Saint-Pierre des Cuisines, 12 place Saint-Pierre, 31000 Toulouse
"Le plus gros travail s'est porté sur la chronologie et sur les intentions de quelques personnages"
Pour cette rentrée, la compagnie travaille sur une nouvelle version d'Or des Talus. Nous avons demandé aux chorégraphes de nous en dire plus sur les changements, la nouvelle distribution et les projets de la pièce.
1. Quels sont les principaux changements de cette nouvelle version d'Or des Talus ?
Orianne Vilmer : Il n'y a pas de changements significatifs hormis dans la distribution ! Marie disposant d'une belle opportunité artistique à l'étranger et Caroline préparant l'arrivée de son premier enfant, elles ne monteront pas sur scène cet automne... Ce sont les aléas d'une création qui a la chance d'être diffusée ! J'ai désormais l'honneur d'interpréter Julien et de vivre la pièce de l'intérieur. C'est un sacré challenge mais cela me permet d'approfondir le vécu de ce personnage, les relations avec les autres figures de la pièce, leur vécu tous ensemble. Ce cheminement mène évidemment à des remises en question... Et donc des évolutions ! Globalement, ces évolutions marginales servent l'authenticité du geste, et donc consistent principalement à épurer l'écriture, à redéfinir l'ordre d'apparition des personnages, à développer leur psychologie et à tisser des liens entre tous.
Jocelyn Muret : Outre les aléas de distribution, deux raisons nous ont poussés à effectuer des changements : notre envie d'améliorer le rendu de la pièce suite aux trois premières représentations et la nécessité de s'adapter au lieu du prochain spectacle. En échangeant avec Orianne sur notre ressenti, celui des danseurs et les retours des spectateurs, nous avons souhaité apporter de légères modifications de rythme, clarifier le rôle de certains personnages et profiter davantage de la musicalité du texte. Par ailleurs, l'Auditorium Saint-Pierre des Cuisines (Toulouse) est un espace atypique qui nous offre l'opportunité de revoir la scénographie afin de sublimer la pièce autant que le lieu.
2. Comment avez-vous procédé artistiquement ?
Orianne Vilmer : Nous avons commencé par partager nos doutes et les fragilités de la pièce... Puis nous sommes remis derrière les différentes vidéos pour confronter nos souvenirs à une image concrète. Nous avons ainsi pu mettre le doigt sur ce qui nous gênait dans notre ressenti et en tant que spectateur... Et puis ensuite une phase de réflexion assez longue... Retravailler la chronologie des tableaux est un travail délicat car il s'agit d'oublier les habitudes confortables, de remettre en cause lce qui fonctionne en apparence, et tester... Il s'agit aussi de se replonger dans la vision que nous avions de la pièce il y a deux ans quand nous l'avons rêvée... Avec tout ce qu'on a vécu depuis, ce n'est pas une mince affaire !
Jocelyn Muret : On a profité de nos vacances ensemble pour faire un point général sur la pièce. Nous avions déjà des intuitions et nos échanges n'ont fait que renforcer notre envie de revoir certaines parties. Le plus gros travail s'est porté sur la chronologie et sur les intentions de quelques personnages dont le rôle se devait d'être approfondi. Concernant la scénographie, nous avons fait un point avec notre technicien (Felipe) pour aborder les changements à prévoir pour s'adapter aux nouvelles salles. Nous sommes convenus de réfléchir pendant l'été et nous allons faire une point dans les tous prochains jours.
4. Les prochaines dates d'Or des Talus sont à Toulouse et Avignon, deux villes qui ont une signification particulière...
Orianne Vilmer : C'est à Toulouse que nous avons rencontré par hasard Jean-Louis ! Il était impensable de ne pas offrir une représentation à l'auteur et à ses proches !
Jocelyn Muret : J'ai grandi à Villeneuve les Avignon, c'est là que j'ai rencontré notre compositeur (Nicolas Brun) ; Marie et Emmanuelle ont une partie de leur famille en Avignon ; Florie, Camille et Lucie sont d'Aix-en-Provence...il nous a semblé évident de chercher à se produire dans la cité des Papes, au plus proche de nos origines, de nos familles et de nos amis sur place. Et puis la ville dispose d'une aura dans les arts du spectacle vivant, ça n'a pas été difficile de convaincre la compagnie !
5. Et après le 17 octobre, quel futur pour Or des Talus ?
Orianne Vilmer : Or des Talus dans son format actuel d'une heure sera sans doute mis entre parenthèse jusqu'à l'envie de remonter la pièce dans sa globalité, avec une nouvelle distribution sans doute, peut-être mixte si nous découvrons des talents masculins entre temps... Mais ce qui est sûr, c'est que la matière d'Or des Talus créée ces deux dernières années vivra différemment : transmission d'extraits, expérimentations, recréations... Nos interprètes nous font des propositions tous les jours pour continuer à danser cette oeuvre ! Quant au roman, il est aujourd'hui édité de nouveau et inspirera sans doute d'autres auteurs ! De ce que je sais à l'heure actuelle, c'est qu'il y a au moins un photographe, un dessinateur de BD et un réalisateur en herbe qui désirent s'emparer de l'oeuvre....
Jocelyn Muret : Après le 17 octobre, ce sera la fin d'un cycle, entamé il y a plus de deux ans, mais certainement pas la fin de l'histoire ! Nous nous lancerons certes pas dans de nouvelles représentations mais nous ferons vivre l'esprit de la pièce comme l'a expliqué Orianne. Personnellement, je souhaiterais garder une trace de ses 2 ans d'aventure... Je ne suis pas encore décidé sur la forme que cela pourrait prendre, peut-être un livre, l'idée doit encore faire son chemin.
Informations pratiques :
Réservations : http://www2.danseenseine.org/creation/paiement-places-or-des-talus-26-septembre
Samedi 26/09/2015 à 20h30 - Tarif unique : 12€ - Auditorium Saint-Pierre des Cuisines, 12 place Saint-Pierre, 31000 Toulouse