Le programme se voulait varié. De Arden Court à Révélations, les spectateurs ont pu découvrir la large palette de la compagnie. Arden Court réjouit les amateurs de néoclassique sportif : véritable performance, les impressionants hommes de la compagnie font presque oublier le manque de fond de la pièce. Puis vient le tour de Urban Folks, qui malgré une musique destabilisante, raconte pour le coup deux histoires poignantes de couples urbains d’une manière particulièrement élégante.
Avec Home, la compagnie surfe sur la vague hip-hop. Les danseurs sont parfaitement formatés pour et c’est une réussite visuelle… . La pièce est vivante et colorée, mais ne conquit pas tous les coeurs.
http://www.youtube.com/watch?v=-UI66d9vebE&feature=player_detailpage
Il faut donc attendre le mythique Révélations, LA signature de la compagnie, pour mettre tout le monde d’accord. Ballet daté de 1960, il s’agit DU chef d’oeuvre du chorégraphe américain Alvin Ailey, chorégraphié seulement 2 ans après la fondation de l’Alvin Ailey American Dance Theater : Alvin Ailey avait à peine 29 ans.
La pièce restitue l’ensemble des émotions d’Alvin Ailey enfant lorsqu’il assistait aux services religieux baptistes.
La première partie, Pilgrim of Sorrow, rend hommage à la foi sur fond de negro-spirituals.
Puis, Take me to the Water met en scène la créméonie du baptème.
http://www.youtube.com/watch?v=l9uEq9Sjefg&feature=player_detailpage
La dernière partie, Move, Members, Move et son fabuleux final Rock my soul est un véritable rayon de soleil : le public exalté participe au spectacle et le bis ne suffit pas à le rassasier.