« Qu’en est-il aujourd’hui de l’amour, pris dans la confusion de la crise, en proie au doute, confronté au sida ? » écrit Angelin Preljocaj en 1994… A l’ère d’Adopteunmec.com, Tinder et autres sites de rencontres, ce questionnement sur le cheminent des passions et la guerre des sexes est toujours aussi actuel.
1ère création d’Angelin Preljocaj pour l’Opéra de Paris en 1994, soit 10 ans après Marché noir, pièce récompensée au Concours de Bagnolet, Le Parc est un ballet intemporel sur l’amour et la séduction. Librement inspiré des comportements et des codes amoureux des XVIIème et XVIIIème, ce ballet narratif raconte l’histoire d’une femme qui résiste à l’amour et finit par lui céder. De sentiments contenus à l’image de la Princesse de Clèves aux audaces sexuelles du vicomte de Valmont, Angelin Preljocaj retranscrit ces jeux de l’amour tout en contrastes dans le décor d’un jardin à la française.
Les danseurs du Ballet de l’Opéra de Paris évoluent en costumes du XVIIIème siècle sur une partition de Mozart entrecoupée d’interludes de quatre jardiniers – Cupidons à lunettes – sur fond de bruitages sonores. Les décors magnifiques et épurés nous plonge dans l’époque de Louis XIV, père du Ballet de l’Opéra de Paris.
« Je cherchais un thème qui ressemble à l’histoire de cette compagnie, qui soit dans ses gènes, qui résonne avec ses origines depuis sa création par Louis XIV. J’aimais bien cette idée d’un voyage dans le temps à travers un ballet. »
Du 7 au 31 Décembre au Palais Garnier
Sortie Adhérents le 13 décembre
Orianne, pour Danse en Seine