Après le très beau moment cinéma passé avec le Bolchoï dans Le Clair Ruisseau, Danse en Seine réitère l’expérience. Dimanche dernier, Danse en Seine s’est envolé pour Moscou le temps de quelques heures pour assister au ballet La Fille du Pharaon, en direct du cinéma. Retour sur ce merveilleux moment !
Dimanche 25 novembre, 16h, rdv devant le cinéma Pathé Opéra. Une file d’attente nous attend, et le cinéma affiche complet ! Heureusement, nous avions réservé nos places à l’avance. Pop-corn de rigueur pour les gourmandes, et c’est parti pour 2h55 de cinéma, en direct du théâtre du Bolchoï à Moscou !
Ce qui est appréciable avec une projection cinéma, outre les caméras offrant des images privilégiées rivalisant avec les meilleurs placements, ce sont les pré/post-spectacles et les entractes. En effet, ces moments sont donnés aux journalistes qui, depuis les coulisses, nous proposent de belles interview ainsi que de formidables images depuis le derrière du rideau de scène !
On retrouve dans ce ballet tous les principaux éléments chers à Petipa : de l’exotisme, des pas de deux passionnés, un passage dans le royaume des rêves… Le tout accompagné par quelques passages de danse de caractère et de beaux ensembles, sublimés par un Corps de Ballet irréprochable ! (mais comment font-ils ?…)
Acte 1
Au cours d’un voyage en Egypte, un lord anglais se met à rêver de la vie en Egypte antique… et se retrouve dans la peau de Taor, guerrier égyptien, qui va tomber sous le charme de la belle Aspicia, fille du Pharaon.
Lors d’une chasse royale, Taor sauve Aspicia des griffes d’un lion. De cette rencontre naîtra une passion entre le courageux guerrier et la fille du Pharaon.
Ci-après un extrait de la chasse royale, marquant la rencontre de Taor, et d’Aspicia, accompagnée par sa servante Ramze. Performances parfaites du trio !
Pendant le 1er entracte, interview de Pierre Lacotte, chorégraphe français qui a recréé le ballet de Petipa. Avec en arrière plan les machinistes qui préparent les décors !
Acte 2
Dans le palais du Pharaon se préparent les fiançailles d’Aspicia et du roi de Nubie. L’occasion de festivités, de grands défilés du Corps de Ballet dans de somptueux costumes. Mais Aspicia est amoureuse du beau Taor, et n’a pas l’intention d’épouser le prétendant que son père lui impose. Taor déploie toute son énergie pour séduire sa belle, ce qui donne une variation d’une technicité exemplaire ! On ne se lasse d’admirer les prouesses techniques du danseur…
http://youtu.be/NoNtowt8aGE
Déjouant la surveillance de son père, elle s’enfuit avec Taor. Pas de deux de l’acte 2 :
Acte 3
Les amoureux fugitifs trouve refuge dans un village de pêcheurs.
Aspicia, découverte par le roi, n’a d’autre recours que de se jeter dans les eaux du Nil pour lui échapper. La scène suivante se déroule dans les fonds du Nil, où l’esprit du fleuve l’accueille et danse pour elle. Et voici les profondeurs du Nil, vu depuis les coulisses du Bolchoï !
Aspicia émet le voeu de revoir Taor… Son voeu est exaucé, elle est renvoyée sur terre. Mais Taor, capturé par le roi, est condamné à mourir d’une morsure de cobra… Aspicia, désemparée, souhaite mourir avec son cher et tendre. Tout est bien qui finit bien: le roi est attendri par sa fille, bénit les amoureux.
Encore un extrait d’un pas de deux entre les deux amoureux, sur la magnifique musique de Pugni ! Voir danser la belle Svetlana Zakharova, on ne s’en lasse pas…
© Pathé Live
Merci à Pathé Live pour cette belle initiative ! Expérience à renouveler, pour notre plus grand plaisir.
>> Distribution du 25 novembre
Svetlana Zakharova : Aspicia
Nina Kaptsova: Ramze, esclave d’Aspicia
Ruslan Skvorstov: Lord Wilson / Taor
Denis Medvedev: John Bull, son serviteur
avec le Corps de Ballet du Théâtre Bolchoï
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Musique : Cesare Pugni
Auteur de la nouvelle version : Alexander Sotnikov
Chorégraphie : Pierre Lacotte (d’après le ballet du même nom de Marius Petipa)
Costumes et décors : Pierre Lacotte
Direction musicale : Pavel Klinichev
Véronique, pour Danse en Seine