Karine Saporta et ses indisciplines

Il y a d’abord une chorégraphe, et pas n’importe qui: Karine Saporta.

Il y a aussi un lieu: le Dansoir, niché au cœur de la BNF, faisant la part belle à la danse, à la musique vivante, aux débats et ateliers ouverts au public: un opéra de poche dans ce quartier tout en démesure.

Et puis, il y a pour la troisième année, le festival « Indisciplines », tremplin pour les « émergents » de tout poil, 3 mois de spectacles avec plus de 30 compagnies jusqu’au 10 mai!

Indisciplines, festival de danse et de performances contemporaines, conjugue le film à la musique et à la danse, la mise en scène à la photographie ou encore la danse aux arts plastiques. Les artistes programmés sont soit des des artistes dont la renommée n’est plus à faire, soit des artistes dont le travail ne jouit pas encore d’une large visibilité.

Le festival s’est ouvert sur une carte blanche à Olivier Dubois, avec notamment sa pièce « Pour tout l’or du monde », un cocktail d’ironie et de sensualité!

À noter, la 4° édition d’un festival de Danse Amateur avec les lauréats du Festival Tobina 2011 (Ykodansefaso; Corps et des Accords), des créations en danse contemporaine («Voyage» de la Cie Le temps d’une danse/L’Aquilone et «Barbe-bleue» de la Cie Kons-Tanssi),

la reprise d’une œuvre du répertoire jazz par la Cie Champagne,

ou encore, une compagnie de danse italienne, le Balletto Lucano…

À venir, « Fleurs de cimetière et autres sornettes », une réflexion sur la vieillesse par la Cie HERVE-GIL (19 & 26 avril, 3 mai)