Et revoilà notre petite troupe au théâtre du Châtelet, cette fois-ci pour aller voir la dernière du Miami City Ballet, compagnie invitée aux Etés de la Danse. Au programme, Balanchine, Robbins… bref, du classique très classique.
Le programme était différent selon les soirées, et nous avions donc quatre ballets : Square Dance, Afternoon of a Faun, Liturgy et Ballet impérial. Le tout entrecoupé d’entractes permettant d’aller admirer la splendide vue de la terrasse.
Square Dance s’est distingué par sa simplicité : aucun décor, costumes dignes des spectacles de fin d’année d’écoles de danse, et parfois, des approximations techniques… Mais rendons honneur au sourire absolument radieux de Jeanette Delgado et à sa joie de danser communicative.
Afternoon of a Faun a divisé son public : l’auteur de ce post a tout bonnement adoré ! Léger, tout en contrôle, maîtrisé et à la fois laissant une large part à l’imagination. Les autres spectateurs sont restés de marbre…
En revanche, unanimité sur Liturgy, un pas de deux néo-classique, sur une musique d’Arvo Pärt particulièrement appréciée par notre fine équipe… Entre la technique parfaite, l’inventivité de la chorégraphie, la justesse de l’accompagnement musical et l’alchimie entre les danseurs, la salle a été conquise… et nous avec. Ecoutez plutôt Fratres for Violin.
Et pour finir, tutus blancs et diadèmes, retour sur Balanchine, avec Ballet impérial. Virtuose, technique… mais pas très imaginatif. Un ballet parfait pour les puristes de la danse classique. Après un premier raté, la soliste s’est formidablement illustrée (tellement de fouettés qu’on a arrêté de compter…), jusqu’à un final dans la tradition.
En bref, une belle soirée, clôturée par une pluie de paillettes pour la dernière de la compagnie.
Quelques critiques supplémentaires :